En 2011, Brad Pitt et Angelina Jolie tombent sous le charme du Château de Miraval. Cette acquisition fait d’eux des producteurs de vins d’un terroir de qualité.
L’association Pitt-Perrin
La propriété du Château de Miraval s’étend sur 600 ha. Cependant, Pitt veut faire évoluer le domaine, il fait donc appel à la famille Perrin, Déjà propriétaire, notamment du Château de Beaucastel sous l’appellation châteauneuf-du-pape, les Perrin cherchent un domaine en Provence depuis plusieurs années. C’est ainsi qu’ils prennent en charge la production et la distribution de Miraval.
Un début prometteur
Il s’agit d’un pari risqué pour les Perrins. En effet, la célébrité du couple Pitt-Jolie peut mettre en péril tous leurs efforts de manière imprévisible. Pourtant, dès le millésime 2012, Miraval est le premier rosé à entrer dans le classement des 100 meilleures cuvées de l’année du Wine Spectator, un journal américain. Les 6000 bouteilles misent en vente en ligne sont vendues en moins de six heures.
Les travaux d’amélioration
S’ensuit alors d’importants travaux, les vignes sont étendues sur des terres presque vierges, parfois à plus de 500 m d’altitude. Les cabernets sauvignons, dont les jus sont considérés comme décevants, sont arrachés. Les idées et les moyens ne manquent pas, il est même décidé de construire des terrasses en pierre sèche qui, par le jeu de la réverbération, pourront faire monter la température dans la vigne. Les Perrin et Pitt sont sur la même longueur d’onde, obsédés par la qualité de leurs jus.
Un domaine artistique
Le château de Miraval abritait à l’époque un studio qui a vu passé les plus grands artistes : Sting, Téléphone, AC/DC, The Cranberries, etc… sans oublier les Pink Floyd avec leur album The Wall. Pitt veut alors rendre hommage à ce passé artistique en rénovant le studio, mais en étant tournée vers l’avenir. L’idée du projet est de conserver les équipements vintage du studio originel et d’y ajouter des systèmes modernes.
“Pitt a naturellement choisi l’univers artistique, qui est finalement très lié à celui du vin, car lié à l’excellence. Il fait du vin un produit culturel. C’est complètement disruptif pour ce secteur.” Bernard Magrez.
